« Les grandes ambiguïtés politiques et les petites habiletés tactiques d’Emmanuel Macron lui sont revenues en boomerang électoral.

Le « moi ou le chaos » est devenu « moi et le chaos ». Le en-même-temptisme conduit à cet échec électoral et à cette impasse politique.

La finalité n’est pas dans les alliances, mais dans la politique menée. La question n’est donc pas de savoir s’il faut un accord avec l’exécutif et ainsi lui apporter une majorité à l’Assemblée nationale ou s’il faut rester dans l’opposition. La question est : sommes-nous en capacité de mener la politique que nous croyons bonne pour le pays ?

Or, la politique que nous appelons de nos vœux n’est pas celle du Président de la République qui accentue le déclassement de la France, nous fait perdre du temps et amplifie nos maux, jusqu’à cette crise politique insolite avec une Assemblée nationale fragmentée comme jamais et le record de députés de partis que le pouvoir prétendait combattre en invoquant le mantra vidé de substance des « valeurs de la République ». Ceux qui ne cessaient de vouloir ériger un « barrage face aux extrêmes » pour assurer leur rente électorale ont fini par faire déborder le populisme. Ils risquent en s’obstinant de le faire vaincre.

Dans cette situation chaotique, il convient de faire preuve de responsabilité. Celle-ci ne saurait être de soutenir d’une façon ou d’une autre une politique que nous pensons négative et par certains aspects destructrice. 

Dès lors, pour que la France soit gouvernée et commence son redressement, la seule solution serait qu’une majorité de députés, quelle que soit leur appartenance partisane et en commençant bien sûr par ceux de la droite et du centre, se retrouve autour d’un contrat clair et opérationnel de gouvernement du pays qui rompe avec le macronisme et plus largement avec les dernières décennies de social étatisme dépensier et infantilisant, de laxisme sécuritaire, judiciaire et migratoire, de déclin éducatif et de renoncement civilisationnel. 

La France doit et peut retrouver la voie d’une espérance par une politique de prospérité écologique portée par l’innovation et le droit, de retour de l’ordre par l’autorité régalienne, d’effort éducatif et culturel pour une société solidaire et rassemblée. Cette action nouvelle ne pourrait dans l’immédiat résulter que d’un dépassement venu de l’Assemblée nationale. Cette voie est étroite et donc très aléatoire. Si elle n’est pas empruntée, la suite sera une inertie politique, avec le risque d’expressions violentes dans la rue, puis des hypothèses soit de démission du Président de la République, soit de dissolution de l’Assemblée nationale.

Dans tous ces cas de figure, la construction d’un corpus clair tel que je l’appelle de mes vœux depuis des mois voire des années, et qui a fait l’objet de premières productions de Nouvelle Énergie, est plus que jamais une ardente nécessitée. Quand tout est mouvant, il faut s’arrimer à un point solide : nos convictions. Notre responsabilité est de ne rien céder aux facilités de circonstance, de ne rien abandonner de nos convictions.

Pour avoir une chance de prospérer, de servir le pays et de contrer une nouvelle gauche radicale, marquée par son révolutionnarisme et sa remise en cause des fondements de notre société française, y compris de l’universalisme républicain, ce corpus doit être porté par une nouvelle droite.

Claire et moderne, fière de ses principes, fidèle à ses valeurs et ouverte sur notre époque, avec des personnalités dynamiques porteuses d’espoir auprès de toutes les générations, cette nouvelle droite doit s'appuyer sur son implantation locale et rayonner sur le plan national avec tous les moyens de notre époque, au service d'objectifs simples. »

David Lisnard - 20 juin 2022
http://www.unenouvelleenergie.fr/

Pour télécharger le communiqué, cliquez ici.