Rachida Dati - Capture d'écran BFMTV

Fiscalité

Sur BFMTV, la maire du 7e arrondissement de Paris s'est attaquée ce mardi à Anne Hidalgo qui a annoncé une hausse de la taxe foncière dans la capitale.

BFM Ile de France - 8 novembre 2022 -Par Amaury Tremblay

Une augmentation "sans surprise". Alors que la maire de Paris, a annoncé une hausse de la taxe foncière, Rachida Dati a dénoncé ce mardi sur l'antenne de BFMTV "les mensonges de Madame Hidalgo".

En mars dernier, Anne Hidalgo avait rappelé, lors d'une séance du Conseil de Paris, son "engagement qu'il n'y aura pas de hausse d'impôt". Ce mardi, elle a expliqué faire face à une situation budgétaire délicate pour justifier sa décision.

"Madame Hidalgo n'a jamais tenu une de ses promesses. Rappelez-vous, elle avait dit qu'elle ne se présenterait jamais à l'élection présidentielle et elle s'y est présentée", poursuit Rachida Dati sur BFMTV.

La maire (LR) du 7e arrondissement de la capitale s'inquiète du budget parisien qui n'est pas encore bouclé pour 2023. "Nous n'avons pas les orientations et nous ne savons pas sur quoi il va être bouclé", souligne Rachida Dati qui pointe du doigt l'attitude d'Anne Hidalgo qui a fait cette annonce "à travers un petit tweet".

Un audit des dépenses demandé

Elle rappelle aussi sa volonté "d'un audit fait par un cabinet indépendant des dépenses de la ville de Paris [...] et de toutes les subventions" soulignant que les recettes fiscales ont augmenté fortement mais la dette aussi. "Vous ne croyez pas que les Parisiens ont le droit de savoir où va leur argent?", s'interroge-t-elle.

Interrogée à ce sujet, si elle était maire de Paris, Rachida Dati affirme que sa première décision aurait été justement de "faire un audit des dépenses, du fonctionnement et de l'organisation. Je pense que là nous ne serions pas surpris de pouvoir économiser beaucoup d'argent dans les dépenses courantes".

"Sur les subventions, on a très peu de débats de fond. Nous sommes devenus un distributeur automatique d'argent pour des associations en tout genre", ajoute Rachida Dati dénonçant du "clientélisme".