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Plus de salaire net, moins de bureaucratie, une contribution exceptionnelle unique sur les hauts patrimoines, le tout validé par référendum.
Nos dépenses publiques atteignent 1750 Mds € par an, notre déficit s’élève à 170 Mds € (près de 6 % du PIB) et notre dette approche les 3 500 Mds €. Nous vivons très largement au-dessus de nos moyens. L’heure de vérité est venue : soit nous réformons, soit nous déclinons.
Aujourd’hui, trois grandes forces s’affrontent : la gauche veut plus taxer les riches, le RN veut baisser massivement les dépenses liées à l’immigration et la droite veut réduire sérieusement la bureaucratie. Et si nous trouvions un compromis national qui dépasse les clivages ? Un plan clair, adopté par référendum, qui remette les compteurs dans le vert et redonne confiance aux Français au moyen d’un choc de pouvoir d’achat inédit ?
La priorité, c’est le salaire net.
Une étude Sofidis réalisée par le CSA indique qu’il manque 588 euros aux français pour finir confortablement leur fin de mois. Ambition France propose d’augmenter de + 350 € nets par mois la rémunération des 22 millions de salariés gagnant moins de 2 500 euros. Cette hausse d’un coût estimée à 90 Mds € serait financée par une baisse des charges sociales, compensée par des réformes structurelles. Ambition France propose au débat public un principe simple : financer cette hausse jamais vue de pouvoir d’achat par une discipline budgétaire et plus d’efficacité publique.
Des économies identifiées
Plusieurs pistes d’économies sont connues. Sur les retraites, l’adoption d’un système mixte répartition capitalisation fondée sur les annuités et les points devrait permettre de dégager 20 Mds €. En matière de santé, aligner notre système sur la moyenne européenne avec un reste à charge passant de 9 % à 17 % en allant jusqu’à 25 % pour les plus hauts revenus économiserait 20 Mds €. Passer la bureaucratie de 35 % à 25 % comme dans la moyenne européenne en ne remplaçant pas les départs à la retraite ajouterait 25 Mds €. Pour les collectivités, passer à trois niveaux de décision (communes, provinces, État) comme le modèle suisse ferait économiser 20 Mds €. La lutte contre la fraude sociale et l’adoption d’une Allocation Sociale Unique libèrerait 20 Mds €. La modification de l’aide au développement et à la rénovation thermique permettrait une réduction ciblée de 10 Mds €. Une réforme responsabilisante de l’assurance chômage apporterait 10 Mds €. Rationaliser les agences d’État dégagerait 15 Mds €. Enfin un contrôle renforcé de l’Immigration et un début de priorité nationale générerait une économie de 10 Mds €.
Une fiscalité motivante
En parallèle, notre fiscalité doit redevenir lisible, compétitive et juste avec le retour d’un ISF si besoin à 0,5 % pour les patrimoines supérieurs à 2 M€ (hors biens professionnels), la suppression des impôts de production, un barème d’imposition sur le revenu simplifié (0 %, 10 %, 20 %, 30 %), des transmissions facilitées avec une franchise renouvelable tous les 6 ans, un forfait fiscal de 200 k€ pour attirer les talents venus de l’étranger et l’application d’une TVA sociale sur les produits de luxe. Objectif de ces mesures : libérer l’investissement, soutenir la consommation et relancer la circulation de l’épargne entre générations. Cette politique devrait réduire la fiscalité globale nette de 30 Mds €.
En synthèse
L’ensemble de ces mesures devrait créer un choc de croissance et de confiance comme dans les années Reagan de +1%, soit 30 Mds €. Ces 170 Mds € d’économies et de croissance additionnelle identifiées correspondent à notre déficit actuel. Ils contribueraient à dégager un excédent de 40 Mds €, une fois déduites les nouvelles dépenses budgétaires de 130 Mds € (mesure pouvoir d’achat 90 Mds €, hausse du budget Défense 10 Mds €, baisse nette de la fiscalité 30 Mds €). Cet excèdent contribuerait au désendettement tant attendu.
L’esprit du plan Ambition France serait soumis au débat public via référendum. Ce qu’il propose est clair : tout le monde contribue, tout le monde gagne. Les classes moyennes perçoivent tout de suite + 350 € de salaire net par mois. L’État allège sa bureaucratie. Les entreprises gagnent en compétitivité. En échange de ces 140 milliards de baisse de dépenses publiques, les hauts patrimoines apportent une contribution exceptionnelle unique à définir en franchise fiscale d’impôt. La France redevient attractive et prospère grâce à des comptes publics dans le vert. C’est un compromis d’unité nationale validé par le peuple souverain, loin des blocages idéologiques.
Notre pays a déjà su se redresser dans son histoire. Cela suppose du courage, de la clarté et une méthode : le référendum permettra de dépasser les corporatismes et donner de la légitimité démocratique. L’exécution rapide de ce compromis d’intérêt général devra être rapide et faire appel à toutes les bonnes volontés et compétences issues des secteurs privé et public.
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