Politique

 "Ce que nous avons fait sur l’immigration, nous le referons pour relever d’autres défis."

Chers amis

La victoire sur le projet de loi immigration, c’est d’abord une victoire pour les Français qui la voulaient, mais c’est aussi une victoire pour la droite : la loi sur l’immigration a été votée. Après avoir durement bataillé, nous sommes parvenus à imposer, au Gouvernement et à la majorité présidentielle, les mesures de fermeté votées au Sénat.

Durcissement du regroupement familial, de l’accès à la nationalité mais également de la circulaire Valls sur les régularisations, conditionnement des allocations familiales et des APL à 5 ans de présence légale pour les étrangers qui ne travaillent pas, rétablissement du délit de séjour irrégulier, suppression des obstacles à l’expulsion des individus dangereux, facilitations sur la déchéance de nationalité, etc. Depuis 40 ans, jamais un texte aussi à droite n’a été voté sur l’immigration.

Pour la droite, c’est une bataille gagnée. Pour le groupe LR au Sénat, que j’ai l’honneur de présider, c’est une immense fierté : notre fermeté a payé ! En transformant la loi « en même temps » de Gérald Darmanin en une loi de durcissement de nos politiques migratoires, les Sénateurs de notre famille politique ont envoyé un signal clair : nous voulons moins de régularisations et plus d’expulsions. Car c’est ce que veut une écrasante majorité de Français, qui d’ailleurs plébiscitent nos mesures.

Avec ce vote, un tabou français est tombé, grâce à la droite : non, l’immigration massive n’est pas une chance pour la France ! 

Cette première victoire en exige d’autres. Notamment pour obtenir une modification de notre Constitution, afin de permettre le référendum sur l’immigration et l’instauration d’un bouclier constitutionnel pour mettre fin aux dérives jurisprudentielles, en particulier européennes, mais aussi exiger que toutes les demandes de titres de séjour soient déposées à l’extérieur de nos frontières.

Ce que nous avons fait sur l’immigration, nous devrons le refaire, pour relever d’autres enjeux, qu’il s’agisse de la dette, du travail et bien sûr de l’Europe, sujet qui doit nous mobiliser dès maintenant, sans tarder, car la bataille des européennes approche.

Tirons la leçon de cette victoire : oui, il existe un chemin d’avenir pour la droite, si elle affirme ses convictions. Car désormais, la preuve est faite que lorsqu’elle s’assume, elle pèse ! Ce combat pour une droite assumée, je continuerai à le mener, avec vous tous, pour les idées auxquelles nous croyons mais, par-dessus tout, pour la France que nous aimons.