Le Figaro - 7 octobre 2024 - Par Julie Ruiz
Revue Commentaires - automne 2024 - Par Jean-Pascal Beaufret*
9 septembre 2024
Introduction
Today, Europe stands united in its pursuit of inclusive economic growth, focusing on
- sustainable competitiveness
- economic security
- open strategic autonomy
- fair competition
They all serve as pillars of prosperity.
Croissance Plus - 1er décembre 2022
Depuis plus de 20 ans, nous intervenons dans le débat public pour défendre notre vision d’une société qui met l’entreprise au cœur de sa réussite au profit de tous.
CroissancePlus a donc souhaité publier ce nouveau guide pour encourager l’ensemble des entrepreneurs à mettre en place des dispositifs de partage au bénéfice de leurs collaborateurs. Comme toujours, nos entrepreneurs ont accepté de partager leur expérience et leurs bonnes pratiques. Leurs témoignages font la richesse de CroissancePlus et de l’ensemble de nos publications.
QUEL SYSTÈME ÉLECTRIQUE POUR SORTIR DES ÉNERGIES FOSSILES ET ÊTRE NEUTRE EN CARBONE EN 2050 ?
En 2019, RTE a lancé une large étude sur l’évolution du système électrique intitulée « Futurs énergétiques 2050 ». Cette étude implique une démarche inédite en matière de concertation et de transparence impliquant les parties prenantes intéressées à tous les stades de construction des scénarios, jusqu’à la publication de leur analyse complète à l’automne 2021.
Fondapol - Mai 2021
Les résultats des différents scrutins ne nous renseignent que partiellement sur le système des préférences politiques, tant les facteurs qui entrent en considération lors d’un vote sont pluriels – incapacité à choisir, vote sanction, désir d’alternance… Or les désordres de la société contemporaine modifient en profondeur nos croyances individuelles et nos systèmes de valeurs : multiplication et enchevêtrement de crises mondiales, déploiement de la globalisation, vieillissement démographique, hausse de l’immigration, accroissement du sentiment d’insécurité suscité par les phénomènes de délinquance et le terrorisme islamiste, recomposition de l’espace médiatique, etc.
Fondation IFRAP - Août 2019
La Capitale occupe une place de premier plan dans les classements internationaux des métropoles : le Grand Paris représente 25 % du PIB français, et la ville de Paris représente à elle seule 500 000 établissements pour 1,8 million d'emplois. On y compte de nombreux centres de recherche et équipements culturels ainsi qu'une majorité de sièges des entreprises du CAC 40. Mais son fort potentiel d'attractivité se traduit aujourd'hui par une gestion budgétaire et des politiques publiques de plus en plus coûteuses : les impôts et taxes atteignent 1 935 euros par habitant et l'endettement de la ville culmine à 6 milliards d'euros. Et malgré cela, l'économie parisienne semble atteindre ses limites, notamment en matière de transports et de logement. En cause, l'organisation complexe avec ses multiples strates (la région, la Métropole du Grand Paris, les 7 départements, 64 intercommunalités, 1 276 communes, une préfecture de région et une préfecture de police) qui affaiblit l'action publique. Ce qui rejaillit sur la vie des Parisiens, des 12 millions de Franciliens dont 1 million d'actifs qui viennent quotidiennement travailler dans Paris intra-muros, et sur les entreprises qui les emploient. Dans la course à la Mairie de Paris qui se précise, les candidats doivent repenser le modèle territorial de la capitale.
Suite à l’Accord de Paris de 2015 et en déclinaison des objectifs européens pour 2020 et 2030, la France a proposé sa feuille de route en matière de transition énergétique dans sa Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE). Après une première stratégie de trois ans pour la période 2016-2018, le Gouvernement a publié récemment le projet de programmation pour la période 2019-2023. Son objectif est d’adapter les modes de consommation énergétique (chauffage, mobilité) et les moyens de production d’énergie, dans un souci de diminuer les émissions de gaz à effet de serre et d’atteindre la "neutralité carbone" à horizon 2050 (conformément à la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC)). La PPE articule également la trajectoire d’évolution du mix électrique français, et prévoit une réduction progressive de la production électrique d’origine nucléaire au profit d’autres sources de production renouvelables.
Entreprise et Progrès - Mai 2019
Cette « économie de plateforme » valorise l’intermédiation entre l’offre et la demande, au bon endroit, au bon moment, au bon prix. Mais quelle place fait-elle aux hommes et aux femmes qui travaillent ? Que sont réellement les plateformes ? Comment redonner du pouvoir aux indépendants ? Ce chantier a démarré en septembre 2018 n’élude aucune question.
Institut Montaigne - Mars2019 - Par Jean-Ludovic Silicani*
L’action publique, par définition, concerne tous les citoyens. Elle doit répondre à leurs attentes comme aux transformations sociales, économiques, numériques que la société connaît. Pour autant, et malgré bon nombre de réformes visant à la rendre plus efficace, l’action publique demeure source de mécontentement de la part des Français qui la jugent souvent inadaptée aux défis actuels. Complexité, illisibilité, inefficacité au regard des coûts qu’elle représente : ses défauts semblent nombreux.
L’Institut Montaigne a demandé à Jean-Ludovic Silicani, haut fonctionnaire et ancien commissaire à la réforme de l’État, de réaliser une étude afin de déterminer comment augmenter l’efficacité de nos services publics. Ce dernier s’est concentré sur l’action publique et sur les dépenses de fonctionnement, c’est-à-dire les frais de rémunération des personnels, les dépenses d'entretien et de fourniture, etc... qui représentent à eux seuls plus de 400 milliards d’euros, soit un tiers des dépenses publiques totales (18 % du PIB). Suivant ses recommandations, celles-ci pourraient être réduites d’1 point de PIB (passant ainsi de 18 à 17 % du PIB).
Les dépenses publiques dites d’intervention, c'est-à-dire les diverses aides publiques accordées aux particuliers, aux associations et aux entreprises (environ 32 % du PIB), sont quant à elles analysées par François Ecalle, ancien rapporteur général sur les finances publiques à la Cour des comptes, président de Fipeco, dans un nouveau Policy Brief, Quelques pistes d’économies pour réduire les dépenses publiques. 24 milliards d’économies, soit 1 point de PIB supplémentaire, sont proposés à travers huit mesures concrètes.
Cumulées, les deux publications de l’Institut permettent donc des économies de l’ordre de 2 points de PIB.
Il propose une série de réformes qui s’articule autour de quatre axes :
Simplification des organisations.
Simplification du régime de la fonction publique.
Simplification des normes.
Simplification des procédures par la numérisation.
Notre objectif est de concilier un service public de qualité et une certaine discipline budgétaire : ne pas faire moins, mais faire mieux.
*Haut fonctionnaire ayant exercé d'importantes responsabilités dans la sphère publique, Jean-Ludovic Silicani a notamment été commissaire à la réforme de l’État. Il connaît en profondeur la “machinerie administrative”. Il a par ailleurs été l'auteur, en 2008, du Livre blanc sur l'avenir de la fonction publique.
Rapport publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat - Octobre 2018
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 en vue de fournir des évaluations détaillées de l’état des connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur les changements climatiques, leurs causes, leurs répercussions potentielles et les stratégies de parade. Depuis lors, le GIEC a établi cinq rapports d’évaluation multivolumes, accessibles depuis l’onglet Publications. Il a entamé son sixième cycle d’évaluation. Le GIEC et l’ex-Vice-Président des États-Unis d’Amérique, Al Gore, ont reçu le Prix Nobel de la paix en 2007 pour leurs contributions dans le domaine des changements climatiques.
Communiqué de presse (en Français)
Rapport publié par Les Républicains - Septembre 2018
Préambule
« CE PROJET D’ISLAM DE FRANCE EST UNE ILLUSION DANGEREUSE ».
Pour notre pays la question de l’islam se pose avec une particulière acuité : la France compte un grand nombre de musulmans et elle est aussi le pays européen le plus aux prises avec l’islamisme, qu’il soit djihadiste à travers les multiples attentats sur notre sol depuis 2015, ou uniquement séparatiste avec la communautarisation d’une partie de l’islam. Part non majoritaire sans doute mais qui est loin d’être négligeable : selon une étude de l’institut Montaigne réalisée en 2016, 28% des musulmans de France nourriraient des attitudes « sécessionnistes » ou « autoritaires », faisant passer la charia avant les lois et les valeurs de la République.
Après un rapport en 2016 sur l’islam de France et un travail en 2017 sur la politique arabe de la France, l’Institut Montaigne publie un troisième rapport consacré - non pas à l’islam - mais à l’islamisme.
Pourquoi ce travail ? Le sujet est toujours au coeur de l’actualité française et européenne mais il reste paradoxalement très mal connu. Qu’est-ce que l’islamisme ? Quels sont ses objectifs ? Ses effets ? Ses acteurs clés ? Les notions sont complexes, les mots étrangers, les motivations peu claires et les ressorts de cette idéologie difficiles à comprendre. Ainsi, l’ambition de ce travail est simple, donner à voir et à comprendre comment l’idéologie islamiste est produite et de quelle manière elle est diffusée en France et en Europe :
La généalogie : les contextes dans lesquels elle est née, les questions philosophiques qu’elle pose, la vision du monde qu’elle porte ;
La production : les lieux où elle est fabriquée et les machines administratives qui la produisent ;
La diffusion : les hommes et les femmes qui la portent, les réseaux qui la diffusent, politiques comme sociaux ;
La réception : la manière dont elle s’est développée en Europe (un tome 2 est prévu pour analyser la question djihadiste)
Source Coe-Rexecode - Juin 2018
Le poids de la dépense publique en France est non seulement l'un des plus élevés d’Europe mais aussi très supérieur (+12,6 points de PIB) à celui de l'Allemagne. Cet écart considérable, préjudiciable à l'équilibre de la zone euro, va de pair avec un décalage de croissance et de compétitivité. La comparaison des dépenses par fonctions entre les deux pays, et de leurs déterminants, permet d'identifier des pistes d'action.
A l’exception des fonctions Assistance et Recherche, la France dépense systématiquement plus que l’Allemagne, ce qui suggère un tropisme français globalement plus prononcé pour l'intervention publique, même en tenant compte de certaines spécificités nationales (politique de défense notamment).
Pour la fonction Enseignement, le surcroît de dépense s'explique entièrement par la démographie : le système éducatif français doit en effet accueillir près de 4 millions de jeunes de plus qu'en l'Allemagne.
Le montant des dépenses publiques de la France a atteint 56,4 % du PIB en 2017. Un niveau très élevé si on le compare la moyenne européenne, mais pas nécessairement « anormal » dans la mesure où il reflète une préférence nationale : celle d’un financement public prépondérant de l’éducation, de la santé ou encore des retraites. Pour autant, de nombreuses études (OCDE, FMI, Cour des comptes) montrent que d’autres pays font aussi bien, voire mieux, avec moins. « Dans certains champs des politiques publiques, la dépense semble jouer le rôle de palliatif à des dysfonctionnements qui seraient mieux traités par des réformes plus structurelles », constatent les auteurs de cette note d’analyse, Vincent Aussilloux, Christophe Gouardo et Fabrice Lenglart. S’ajoute à cette présomption d’inefficience un niveau de déficit préoccupant dans un contexte de remontée probable des taux d’intérêt et d’effritement du consentement à l’impôt. D’où l’utilité de regarder du côté de nos voisins européens déjà passés par des épisodes d’ajustement structurel de leurs dépenses publiques.
Quels statuts et quelles modalités de gouvernance permettraient aux entreprises de poursuivre des buts plus larges que la réalisation du profit ? Quels outils juridiques et techniques permettraient d'affirmer l'intérêt collectif propre à l'entreprise ? Telles sont les questions posées dans le présent rapport par les auteurs qui, au terme de leurs travaux, présentent une série de recommandations d'ordre législatif, concernant des cadres juridiques optionnels, et à l'attention des praticiens et des administrations.
Comment favoriser une prise en compte sur le long terme des intérêts des actionnaires, des salariés et des parties prenantes de l'entreprise ? Comment placer la responsabilité de l'entreprise au coeur du droit des sociétés ?
Ministère de la Cohésion des territoires - Mai 2018
janvier 2018
Nous aspirons à des règles claires, à une Europe qui protège, à un partage équitable des richesses. Nous voulons réaliser la réconciliation entre entreprises et Français, entre patrons et salariés, pour réformer notre pays et lui insuffler l’élan dont il a besoin pour réussir dans la mondialisation.
Ce document présente la vision que nous portons et les réformes équilibrées que nous appelons de nos vœux. Pour que l’esprit de réforme se traduise en réformes.
Le 5 juillet dernier, les Républicains ont engagé un travail de réflexion approfondie afin d’analyser les causes de notre double défaite aux élections du printemps 2017 et d’identifier les défis à relever.
Pour lui donner une liberté totale, Bernard Accoyer, Secrétaire général des Républicains, a confié le pilotage de cette démarche à des trentenaires, engagés pour le débat d’idées et représentant les différentes sensibilités de notre famille politique.
Le mouvement "Nous citoyens" vient de publier un rapport sur ce qu'il préconise pour une Europe forte.
Nous citoyens sommes un groupe de femmes et d’hommes, artisans, artistes, agriculteurs, avocats, cadres, chefs d’entreprise, commerçants, fonctionnaires, médecins, salariés, sportifs, travailleurs sociaux, retraités, responsables d’association.
La révolution numérique représente, pour bien des secteurs, une opportunité de se transformer, de se réinventer et d’innover. Pour l’enseignement supérieur, elle est un moyen pour répondre aux nombreux enjeux auxquels il fait face : nombre croissant d’étudiants, défaillance de l’orientation, stagnation de nos établissements dans les classements internationaux, décrochage universitaire, etc.
Face à l’absence de dialogue entre les différents acteurs économiques –entreprises, collaborateurs, Etat, financeurs, et pour lutter contre les problèmes structurels qui minent notre économie, les entrepreneurs de CroissancePlus proposent aujourd’hui un ensemble de mesures urgentes et pragmatiques afin de libérer à nouveau les énergies, retrouver le chemin de la croissance et permettre la création d’emplois.
Sommaire :
L’Institut Montaigne est convaincu que construire un islam français est possible. Mais son organisation, son financement, ses liens avec l’État ainsi qu’avec les pays dits « d’origine » doivent se transformer sous peine, faute de résultat, de rendre insupportables les tensions sociales que chaque attentat approfondit.
Hakim El Karoui / Auteur Normalien, agrégé de géographie, Hakim El Karoui a enseigné à l’université Lyon II avant de rejoindre le cabinet du Premier ministre en 2002, où il était chargé de ses discours. Après un passage à Bercy, il rejoint, en 2006, la banque Rothschild où, avec Lionel Zinsou, il anime la practice Afrique. En 2011, il rejoint le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger où il est co-responsable de l’Afrique et du conseil au gouvernement français. En 2016, il fonde sa propre société de conseil stratégique Volentia. Hakim El Karoui est aussi essayiste (il a publié trois livres chez Flammarion qui traitent de questions économiques et géopolitiques) et entrepreneur social (il a créé le club du XXIème siècle, les Young Mediterranean Leaders et est avec Bariza Khiari à l’origine de « l’appel des 41 », paru le 31 juillet 2016 dans le JDD).
« La révolution numérique et les nouvelles technologies transforment en profondeur notre économie. Elles font la part belle à l’innovation, qui devient le principal moteur de la croissance. Ne pas anticiper ces mutations, c’est se condamner à les subir. Les préparer, c’est au contraire en faire une opportunité.
Mon ambition : permettre à tous nos concitoyens, quels que soient leur âge, leur parcours et leur niveau d’études, et à toutes nos entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité, de se saisir de ces opportunités.
Puisque tout change, notre manière d’agir doit aussi changer. La stratégie pour les nouvelles opportunités économiques sera une construction collective. Celle-ci s’appuiera sur un diagnostic commun aux Français, qui voient leur travail et leur quotidien évoluer, aux entrepreneurs, qui apportent les idées neuves et créent de l’emploi, aux partenaires publics, qui soutiennent les projets de nos concitoyens, aux acteurs étrangers, qui sont engagés comme nous dans cette révolution.
Commencer à forger ensemble le diagnostic qui sera le socle de notre stratégie pour saisir les nouvelles opportunités économiques, tel est l’objet de cette rencontre à laquelle je vous invite. Elle vous permettra également d’échanger avec des intervenants de premier plan, qui partageront avec vous leur analyse des mutations à l’œuvre dans notre économie. »
Emmanuel Macron
Pour élaborer ce rapport, Jean-Denis Combrexelle s’est appuyé sur un groupe de travail composé d’experts et de praticiens, d’économistes et de juristes, français et étrangers. En outre, une trentaine d’auditions ont été organisées, en particulier avec les partenaires sociaux.
Très attendu car préalable à un projet de loi majeur devant réformer le code du travail, le rapport Combrexelle, avançant des pistes de réforme du droit du travail, a été remis ce 9 septembre à Manuel Valls. Menu de son contenu.
Si les contributions se sont multipliées ces derniers temps pour livrer la vision de leurs auteurs sur ce que devrait être une bonne réforme du droit du travail, le rapport de Denis Combrexelle, rendu ce matin à Manuel Valls, était particulièrement attendu. C'est lui qui doit jeter les bases du futur projet de loi qui devrait voir le jour dans un délai "rapide", sans doute d'ici fin 2015, maximum début 2016, selon le rapporteur. Le rapport contient précisément 44 propositions, dont nous faisons ici la synthèse.
La Fabrique a publié le 22 juin une étude sur l’efficacité des allégements. Les simulations macroéconomiques mises en avant pour étudier ces mesures reposent sur des hypothèses fortes. Quelles sont-elles ? Comment interpréter les résultats ? Quel est l’horizon pertinent pour l’analyse ? Telles sont les questions auxquelles Gilles Koléda a essayé de répondre dans cette note.
Notre pays a certes mené des réformes, une nouvelle loi Santé est d'ailleurs en discussion au Parlement, mais celles-ci ont été insuffisantes à redresser les comptes, à faire bouger les acteurs.
Ainsi, il existe en France un fort consensus autour des mesures à mettre en œuvre : développer l’ambulatoire à l’hôpital, la télémédecine, l’hospitalisation à domicile, mettre en œuvre de véritables parcours de soins, décloisonner l’hôpital ; pourtant, notre système reste terriblement inerte. Il ne s’agit pas de copier le modèle allemand mais plutôt de regarder au niveau microéconomique sur quels leviers les Allemands se sont appuyés, comment les réformes allemandes ont réussi à faire bouger les lignes, là où nos réformes n’ont visiblement pas suffi.
La Cour des comptes a rendu public, le 11 février 2015, son rapport public annuel. Ce rapport se compose de deux tomes. Le premier expose une sélection d'observations et de recommandations de la Cour et des chambres régionales et territoriales des comptes (CRTC). Le second traite de l'organisation, des missions de la Cour et des suites données aux recommandations formulées antérieurement.
Tome I : les observations - volume 1 Les finances et les politiques publiques
Tome I : les observations - volume 2 La gestion publique
Tome II : l’organisation, les missions, les résultats
La France est longtemps restée à l’écart de ce phénomène typiquement anglo-américain. Elle s’y rallie aujourd’hui avec enthousiasme. Nombreux sont les organismes qui se réclament de cette étiquette. Mais savons-nous vraiment ce que sont les think tanks dans la rigueur de l’expression ? Thierry de Montbrial et Thomas Gomart retracent l’histoire du phénomène et en dégagent le modèle.
La France fait-elle toujours partie du cercle des puissances qui comptent ? La question est en bonne place dans les inquiétudes nationales. Tony Corn y propose une réponse fondée sur l’analyse des conditions réelles du fonctionnement de la société internationale. Celle-ci passe par la formule des « directoires », montre-t-il, et la France n’y est pas mal placée.
Au-delà de l’indignation soulevée par les révélations sur les activités d’espionnage de la nsa, l’affaire Snowden a fait ressortir le rôle que les activités de renseignement continuent de jouer dans le fonctionnement des États. Philippe Hayez s’interroge sur leur place dans la vie des démocraties, en principe ennemies du secret, mais obligées d’y recourir.
Thierry de Montbrial - Collection Le Débat - Gallimard - N°181 oct 2014
Le prix Nobel d'économie 2014 a été attribué lundi 13 octobre à Jean Tirole, Président de l'Ecole d'économie de Toulouse, directeur scientifique de l'Institut d'économie industrielle (IDEI) de l'Université de Toulouse et membre du CAE. Reconnu comme "un des économistes les plus influents de notre époque", il est primé pour son "analyse de la puissance du marché et de la régulation", a annoncé le jury dans son communiqué.
Le constat est sans appel : les salariés français à temps plein travaillent moins que tous leurs voisins européens, dans des proportions inquiétantes, quelle que soit l'échelle de temps considérée : hebdomadaire, annuelle ou sur la durée totale d'une carrière.
À l'heure où la France traverse une crise profonde et reste désespérément sans croissance, l'impact macroéconomique d'une réforme du temps de travail peut permettre un changement. Cette réforme, pour réussir, devra s'appuyer sur la négociation en entreprise ou au niveau des branches pour les TPE et s'accompagner d'une réflexion quant à l'organisation du travail et au management intermédiaire.
Les citoyens français n'ont plus confiance ni dans leurs représentants ni dans le système qu'ils incarnent. 85 % des Français estiment que leurs dirigeants politiques ne tiennent pas compte de leur avis 1 ; et ils ne sont plus que 1 % à ressentir du respect pour leurs représentants 2 ! Forts de ce constat, nous souhaitons rapprocher la vie politique de la société civile pour rétablir une confiance réciproque, indispensable à un fonctionnement apaisé de notre démocratie.
Relancer l'emploi, assainir les finances publiques, redresser la compétitivité. Tels sont les trois défis auxquels notre pays doit faire face. Depuis 2013, le Conseil d'analyse économique (CAE), présidée par Agnès Bénassy-Quéré, a fait des propositions concrètes pour progresser sur ces trois fronts, tout en améliorant l'accès aux services publics et privés pour les ménages, en particulier pour les plus modestes. Dans cette Note n°15, les membres du CAE présentent une synthèse des propositions faites en soulignant les gains que pourraient apporter diverses réformes pour la croissance et l'emploi, mais aussi pour l'équité entre citoyens.
Les propositions couvrent trois axes :
- Pour l'emploi : trois priorités identifiées avec le contrat de travail, le coût du travail et l'accompagnement des jeunes vers l'emploi
- Dans les domaines du logement et de la santé : corriger des inefficacités qui pèsent sur les dépenses publiques et induisent de fortes inégalités
- Pour la compétitivité : agir sur la politique énergétique et décloisonner l'approche des politiques publiques.